Non, on ne fait pas référence ici à des ventes effectuées vocalement par téléphone ou à vos guichets. L’on s’amuse ici plutôt avec l’idée que les assistants vocaux, tels Siri, Alexa, Cortana, Google Home et d’autres, permettent de faire des achats en ligne sans déplacements ni même l’usage des doigts. Selon une étude datant du printemps 2023, c’est 30 % des adultes québécois qui ont recours à un service d’assistance vocale pour demander la température extérieure, consulter l’actualité, contrôler d’autres appareils intelligents, etc.
Comment cela fonctionne?
Les petits appareils d’assistance vocale sont toujours en veille et à l’écoute de leur mot-clé respectif pour s’exécuter. Lorsque la commande est entendue, votre fidèle assistant vocal procède instantanément à l’opération suggérée. Très efficace, il vous offre une rapidité d’exécution tout en vous laissant les mains libres! La majorité des utilisateurs se disent très satisfaits des résultats de leur assistant vocal. Mais saviez-vous qu’en changeant quelques petits paramètres d’utilisation, vous pouviez activer l’achat de produits avec votre assistant vocal? Google Home et Alexa, pour ne nommer que ces deux, deviennent alors de parfaits intermédiaires pour conclure des transactions avec Google Shopping ou Amazon.
Et la billetterie?
On investit temps et argent pour créer des sites Internet qui attirent le maximum d’internautes et optimisent nos taux de conversion. Mais les commandes vocales par l’entremise d’une enceinte intelligente replaceront peut-être la transaction complétée par les doigts des internautes. Sceptiques? En France, le géant alimentaire Carrefour s’est associé à Google et offre un nouveau service de courses par la voix. De plus, l’assistant Google permet l’achat de billets de cinéma aux États-Unis ainsi qu’au Royaume-Uni et l’achat de billets de transport en commun à Berlin. Et aux États-Unis, le service Alexa offert par Amazon peut déjà être utilisé pour la recherche de spectacles, de billets et pour conclure une transaction de certains événements.
Un petit espion
L’utilisation des assistants requiert souvent de lier un compte personnel. Les interactions avec l’assistant sont donc une nouvelle source d’information sur les intérêts et les habitudes de l’utilisateur. Les concepteurs peuvent alors bonifier leur profil pour mieux cibler les personnes susceptibles d’acheter des produits. Ils feront peut-être l’objet de nouvelles dispositions quant à la protection de la vie privée et le consentement à la cueillette de données personnelles… En attendant de pouvoir acheter des billets de spectacles au Québec avec ce type d’enceinte, parlez-y et elle pourra vous divertir : « OK Google, raconte-moi une blague ».
À vos marques, prêts, partez!
L’équipe d’Ovation